L’icône du football camerounais et africain Joseph Antoine Bell a retrouvé dimanche 13 Février 2022 à Douala, un club qu’il avait contribué à hisser sur les cimes continentales en 1979. L’ex gardien de but a répondu favorablement à l’appel du patriarche Emmanuel Ngassa Happi, désireux de battre le rappel des troupes à un moment crucial de la vie de l’Union Sportive de Douala. Le champion d’Afrique des Nations de Football 1984 et 1988 se dit content de ce qu’il a vu au congrès dit « du rassemblement et de la réconciliation ». Impressions.
Le congrès d’Union de Douala auquel vous avez pris part a été baptisé « congrès du rassemblement et de la réconciliation ». Pensez-vous que ces mots soient porteurs de sens ?
(Rires). Ça c’est une question qui ne doit pas m’être adressée. Si le congrès a été baptisé ainsi, c’est bien que les responsables reconnaissent qu’il y avait des divisions au sein de la famille. Pourquoi vous allez leur reprocher d’avoir l’humilité de reconnaitre que les choses ne marchaient pas ? Je suis plutôt content de voir qu’ils ont admis que quelque chose n’a pas fonctionné, qu’il faut le corriger. Et que s’il y a des gens qui étaient absents, qu’on les ramène. Oui, ces mots ont un sens forcément.
Comment appréciez-vous l’initiative de l’invitation d’anciens joueurs du club comme vous ?
Je suis bien content qu’on ait fait appel à des anciens pour aider. Chacun apporte ce qu’il a. Il y a des gens qui peuvent apporter leurs applaudissements, d’autres qui peuvent apporter même simplement des discussions au quartier, ceux qui vont apporter de l’argent, ceux qui vont apporter la connaissance du foot. Je crois que c’est tout cela qui forme une équipe. Et je voudrais comme je l’ai dit à l’intérieur, que tout le monde sache que nul n’est pas plus important que les autres ! Vous vous mettez ensemble pour réussir quelque chose !
Avez-vous envie de vous donner un rôle dans cette nouvelle Union de Douala ?
Ce n’est pas moi qui me donne un rôle. C’est celui que l’on me donne ! J’ai choisi d’être gardien de buts, après je n’ai pas forcément choisi le reste. Je n’ai pas choisi mes coéquipiers. J’ai joué avec ceux qu’on a choisis. Je suis venu au congrès parce qu’on m’a appelé. Je suis venu et je suis content de ce que j’ai vu. Je croise les doigts pour que ça marche.
Justement qu’est-ce qu’il faut pour que ça marche ?
Là, je serai dans une très mauvaise position. Je ne peux pas être le type qui dans les journaux ou dans les radios dit aux autres ce qu’il faut pour que ça marche. Ceux qui sont en place doivent faire que ça marche. S’ils pensent que je peux les aider un peu, ils viendront me trouver.