James Olufade a vécu une saison mitigée. L’international togolais qui évolue au Manama Club (Bahreïn) revient sur sa saison, dans une interview exclusive accordée à Africa Top Sports. Bilan, envie d’ailleurs, espoir d’un retour en sélection, le latéral gauche de 27 ans se confie.
Africa Top Sports : La saison écoulée, votre club, Manama Club a terminé sur la seconde marche du podium, satisfait ?
James Olufade : Je peux dire que la saison a été positive. Avec le club, on a pu atteindre les objectifs qu’on s’est fixés avant le début du championnat. On a terminé à la deuxième place. Mais personnellement je reste sur ma soif, parce que je n’ai pas pu atteindre certains objectifs. J’avais à cœur de tout faire pour contribuer à hisser mon équipe à la première place, de faire des passes décisives, de marquer des buts
Parlez-nous un peu du championnat du Bahreïn. Quel est son niveau ?
Au Bahreïn, c’est un championnat relevé. Il y a beaucoup d’étrangers, ce que je n’ai pas vu dans les championnats précédents dans lesquels j’ai évolué.
Pensez-vous que vous avez beaucoup progressé deux ans après votre arrivée dans ce championnat ?
Bien-sûr parce que sur les deux saisons, je suis aujourd’hui à 5 passes décisives en ayant disputé la majorité des rencontres.
Pendant cette période de transfert, avez-vous des touches vers d’autres championnats ? Personnellement, quelles sont vos perspectives ?
Bien-sûr, mais pour le moment rien d’officiel. Il y a encore assez de temps, on va voir ce que ça va donner. Je veux toujours évoluer. Je ne dirai pas non à un autre challenge qui s’avère sérieux et à la hauteur de mes attentes. Mais pour l’instant, je reste un joueur de Manama club, j’ai encore un an de contrat.
Vous n’êtes plus convoqué en sélection nationale du Togo depuis un moment. Triste de cette situation ? Est-ce que vous rêvez d’un retour ?
En tant que joueur professionnel, ça me fait mal quand je ne suis pas convoqué. Mais, regretter non, parce que tout ce qui arrive, je le prend ainsi. Je travaille beaucoup pour mériter un retour, parce que je suis toujours sélectionnable. Il n’y a pas un seul jour où je ne pense pas à la sélection. Certes, le club est très important, mais je pense à la sélection et si Dieu le veut, je vais revenir.
Après les deux premières journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations, le Togo n’a que un point. Est-ce qu’a votre avis, les Eperviers ont encore des chances de qualification pour la compétition en Côte d’Ivoire ?
Oui bien-sûr, on a beaucoup de chances. Il nous reste encore quatre matchs et tout est encore possible.