La Fédération Internationale de Footballeurs Professionnels a sorti un communiqué dans lequel, elle alerte les joueurs professionnels sur les risques liés à leur signature de contrats, en Algérie et en Lybie. Selon l’instance internationale, les salaires y ont du mal à tomber.

« Violations contractuelles systématiques et généralisées… », c’est l’expression utilisée par la FIFPRO pour désigner les incommodités qui ont cours dans deux pays maghrébins. Puis de préciser:  » le non-paiement des salaires est également un problème récurrent pour les joueurs en Algérie « .

La situation est semblable en Lybie, ce qui préoccupe l’instant internationale : elle se dit “de plus en plus préoccupée par le nombre toujours plus grand de joueurs étrangers qui sont bloqués dans le pays parce que les clubs qui les emploient refusent de leur fournir les documents nécessaires à leur départ”.

La FIFPRO en effet créée en 1965 est le syndicat mondial de défense des droits des footballeurs professionnels. Elle rassemble 69 associations nationales de joueurs, avec 65.000 footballeurs professionnels.

En Afrique, le Botswana, l’Afrique du Sud, le Cameroun, l’Egypte, le Gabon, le Ghana, le Kenya, le Maroc, la RD Congo, la Zambie, et le Zimbabwe en font partie. Gérémi Njitap, l’ancien joueur du Real Madrid, son président pour la Division Afrique. Il en est le vice-président, à l’échelle mondiale.

La FIFPRO a également mis en garde contre des transferts de joueurs vers la Chine, la Grèce, la Roumanie l’Arabie Saoudite et la Turquie.