La finale de la Ligue africaine des Champions sera rejouée après la CAN 2019. Ainsi en a décidé la Confédération Africaine de football après les incidents survenus à Radès lors de la finale retour.
Ce vendredi, Ahmad Ahmad, le président de la CAF, est revenu sur le sujet dans une interview accordée à France Football. Pour lui, l’instance n’avait d’autres choix que la décision qu’elle a prise.
« J’ai essayé de ramener tout le monde à la raison. En vain… J’ai même reçu des menaces du président de l’Espérance (Hamdi Meddeb). Il a lancé : ‘‘Vous voulez la révolution ?’’. Que pouvais-je faire ? Depuis l’an dernier, dans nos compétitions, le VAR fonctionne partout, sauf en Tunisie ! Je doute que ce soit une coïncidence. Nous ne pouvons plus accepter ces dérapages, cette confusion à cause du non-fonctionnement du VAR. Déjà, le match aller avait créé des problèmes et l’arbitre a été suspendu. Donc, la CAF est déterminée à prendre des mesures très sérieuses », a indiqué le patron de la CAF.