Milieu défensif de la sélection du Burkina Faso, Adama Guira était face à la presse ce vendredi, avant le match qui oppose son équipe à celle de la Tunisie demain samedi en quarts de finale de la CAN 2021. Occasion pour lui d’évoquer l’état d’esprit dans lequel se trouvent les Etalons et les éventuelles répercussions d’une victoire sur la situation au pays des hommes intègres.
D’après votre coach, vous avez eu des coup de fil de soutien depuis le Burkina Faso, avant de venir ici pour affronter la Tunisie. Qu’est ce que cela signifie pour vous ?
C’est une bonne nouvelle pour nous. C’est la preuve que nous ne sommes pas seuls ici. On est supportés, on n’est pas seuls. Cela nous donne du baume au cœur et nous fait prendre conscience de la tâche qui nous attend demain.
Au vu de la situation qui prévaut actuellement au Burkina Faso, une qualification pour les demi-finales ou la finale pourrait-il apporter un peu de joie au pays ?
Cela pourrait contribuer à apaiser la situation, à donner beaucoup de joie aux familles et à tous ceux qui sont derrière nous. Nous ferons tout pour leur faire plaisir.
Dans cette CAN, le Burkina Faso ouvre souvent le score mais se fait rejoindre. Est-ce un problème de concentration ? Et avez-vous réussi à régler ça ?
Il faut dire que la compétition est difficile non seulement pour nous, mais pour toutes les équipes. Nous aurions aimé garder nos cages inviolées, mais c’est la compétition et c’est comme ça. Déjà si nous arrivons à marquer, c’est que nous avons des atouts offensifs, qui ne sont pas à négliger. Donc, nous travaillons davantage à rester plus concentrés et à ne pas encaisser de but.
Propos recueillis par Jacques Pekemsi, envoyé spécial d’Africa Top Sports à Garoua