Foot Afrique Guinée : Didier Six accuse Kaba Diawara de trahison et déballe tout



Didier Six ne digère toujours pas, son éviction de la tête du Syli national. Si le technicien indique, être, en face d’une injustice, il pointe également du doigt, son adjoint Kaba Diawara, qui prend sa place.

Deux jours après la confirmation de Kaba Diawara au poste de sélectionneur du Syli national, dans la perspective de la CAN prochaine, Didier Six, sort du silence. Le technicien français, affirme ne pas avoir été notifié, surtout que la fédération n’a jamais officialisé son éviction.

«Je suis toujours sous contrat avec la fédération et le gouvernement guinéen. Pour l’heure, je n’ai reçu aucune notification d’une quelconque décision pour me signifier que je suis relevé de mes fonctions. J’ai été reçu une fois par le ministre des Sports. Depuis, plus aucune nouvelle. Je ne suis pas relevé de mes fonctions jusqu’à preuve du contraire. J’ai travaillé sur ma programmation de la Coupe d’Afrique des nations et sur ma liste de 40 joueurs», a indiqué le technicien français, dans une interview, accordée au site Conakrysport.

Si Six, semble convaincu de n’avoir plus les commandes, il se prépare toutefois à une bataille judiciaire, pour se faire justice. Car l’ancien sélectionneur du Togo, estime que ses droits n’ont pas été respectés.

«J’ai dû prendre un avocat pour faire constater que j’étais présent quand on m’a demandé de cesser d’être sur le banc du Syli. C’est pour ne pas commettre une faute professionnelle parce qu’on m’a fait remarquer que je ne devais pas être là. On n’a pas respecté mes droits. On a sali mon image. On m’a fait subir un préjudice moral. Je vais prendre une décision plus tard. Il y a cinq signatures qui me lient à la fédération et au gouvernement. Le constat est réel. Il y a un licenciement abusif. J’ai droit à une certaine revendication.»

Kaba le traitre ? 

En plus, le technicien de 67 ans, reste très remonté, contre son adjoint, Kaba Diawara qu’il accuse de trahison.  «À la limite je me sens trahi. Kaba Diawara ne m’a pas appelé sur son voyage sur Conakry. Je pense qu’on a mis tout en place comme un secret d’État. (…) Il a une fois eu le courage de mettre le micro de Canal+ sur le banc de l’équipe nationale à Bamako (dans les éliminatoires de la CAN, ndlr) pour une émission sans me demander l’autorisation encore moins à la Fédération. Mais j’ai voulu gérer la situation pour défendre mon staff. C’est lui qui m’a glissé la peau de banane».


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